Les Aventures de Kity (2015)

12,00

La première version des « Aventures de Kity » voit le jour en 2006 aux Éditions Le Manuscrit, au bout de près de cinq années d’écriture. L’auteur, Valérie Pointet, tout comme Kity son petit personnage, n’a jamais baissé les bras et a réalisé son rêve : écrire un livre ! Pour y parvenir, elle a mis en pratique bon nombre de conseils que ce courageux poussin s’applique à lui-même et prodigue à son entourage. Le désir, l’autosuggestion, l’imagination, l’élaboration de plans, la persévérance ne sont que quelques-uns d’entre eux.

À travers ce conte, l’auteur souhaite susciter chez le jeune lecteur, l’envie d’aller lui aussi au bout de ses rêves et lui démontrer qu’il possède en lui toutes les ressources qui conduisent à la réussite.

Description

Ayant résilié courant janvier 2015 les contrats qui la liaient avec la maison d’édition qui avait publié les tout premiers livres en 2006, les 3 tomes des « Aventures de Kity », Valérie Pointet a travaillé à la réécriture du récit pour une nouvelle version allégée sortie au printemps 2015 sous la forme d’un seul livre.

Elle n’ rien touché à l’histoire qui, elle le rappelle, est celle d’un petit poussin qui a un grand projet ! Un récit inspirant qui donne aux jeunes lecteurs l’envie d’aller eux aussi, au bout de leurs rêves.

Afin de redécouvrir ce petit Kity qui n’a pas pris une ride depuis 2001 quand tout a commencé, Valérie vous invite à faire sa connaissance grâce au descriptif qui était dédié à l’édition originale du conte en 2006 en cliquant sur ce lien. Vous apprendrez pourquoi et comment lui était venue l’idée d’écrire ce conte au tout début des années 2000.

Lire un extrait des Aventures de Kity – nouvelle édition

La fin de l’été est proche. La brume se lève sur les collines et le soleil apparaît derrière les peupliers qui bordent la rivière. Les premiers rayons viennent caresser doucement la ferme. Elle dormait encore il y a un instant, paisible, au fond du vallon. Mais soudain, un cocorico retentissant rappelle à tout le monde l’heure du réveil et annonce une nouvelle journée. Au chant de Hocky le coq, perché sur le toit du poulailler, fier sur ses pattes, un groupe d’oiseaux a pris son envol à tire-d’aile d’un bosquet tout près. Ainsi commence l’activité quotidienne de la maisonnée.

Les poules sortent une à une en trémoussant leur postérieur, déjà à la recherche de quelque friandise à picorer sur le sol gravillonné. Le chien émerge de sa niche et émet un grognement, visiblement agacé par ce réveil matinal et se retire au fond de son abri douillet pour se recoucher aussitôt. La porte de la maison s’ouvre un instant plus tard et apparaît John, le vieux fermier, maître des lieux ; comme à l’ordinaire, il se dirige d’un pas nonchalant vers l’étable pour la première traite de la journée. Scoty, le gros matou noir et blanc, a passé une partie de la nuit à pourchasser les souris qui trouvent refuge dans la grange. Il est maintenant endormi sur le banc, sous l’énorme tilleul qui dresse depuis plus d’un siècle son tronc majestueux au centre de la cour. La ferme se compose d’un corps de bâtiment massif, fait de briques rouges. C’est ici que loge John. Les pièces y sont très spacieuses et baignées de lumière qui pénètre par de larges fenêtres encadrées de linteaux de pierres blanches, ajoutant une touche de couleur à cette façade quelque peu austère. Sur le toit, une girouette de fer forgé jouxte la cheminée et ne cesse de s’agiter les jours de grand vent. En effet, celui-ci souffle fréquemment par ici puisque la côte n’est éloignée que d’une centaine de kilomètres à l’ouest. Les rafales qui parviennent de la mer tracent leur chemin au-dessus des collines et se faufilent entre les vallons. D’autres constructions ceinturent l’immense cour de la ferme. Elles abritent écurie, étable, porcherie, grange et remise sous lesquelles John entrepose du matériel et son imposant tracteur vert et gris. On accède ici par un vaste porche, conférant une allure solennelle à ce lieu.

À l’extérieur, tout semble paisible dans les prés alentour. Au loin, des vaches paissent tranquillement dans les prairies verdoyantes jonchées de fleurs des champs. Plus éloignés, les moutons émettent quelques bêlements chantants. En bordure de la rivière, un peu en contrebas, une clairière parmi les hauts arbres sert de refuge à l’âne Billy, Ronald le poney et au poulain Scampi.

En longeant l’étroite route qui mène à la ferme, l’on parvient à voir sur la gauche de celle-ci, à l’ouest, un petit étang, repère de nombreuses grenouilles, mais également, havre de paix pour les oies et les canards. Tout près de là, un panneau de bois indique l’endroit, malgré une peinture effacée par le temps : Westpond.

Avec un peu de recul, tout paraît figé et immuable comme sur une gravure de paysage champêtre. Et puis, dès le porche grandiose franchi, ici la vie reprend son rythme trépidant, avec les allées et venues de la basse-cour, les animaux à nourrir, ou le ronflement du tracteur qui se prépare à sortir aux champs ; ou encore à cause des courses effrénées de Basile le chien à la poursuite du pauvre chat qui ne peut que trouver refuge dans les hautes branches salvatrices du tilleul séculaire.

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