Lire « le Secret de Marilou », c’est un peu comme se plonger dans une chronique du temps passé ; en retournant dans la seconde moitié du vingtième siècle, on suit le quotidien, ou presque, de deux familles de Haute-Savoie.

À partir des années 50, le récit retrace petits et grands moments de l’existence des Priaux et des Bardon : naissances pas toujours bien accueillies, études plus ou moins studieuses, travail souvent dans le milieu du bois, mariages quelques fois ratés, divorces heureusement réussis, décès parfois tragiques, et ainsi sur quatre générations. Au fil des chapitres, un moment historique, un évènement sportif, un fait divers tout comme une référence musicale ou un potin mondain viendront raviver des souvenirs que les moins de vingt ans et bien au-delà ne pourront pas connaître.

Puis, on prend connaissance du secret de Marilou. Mais, serait-ce donc déjà la fin de l’histoire ? Bien sûr que non, parce que ce secret pourrait bien entraîner l’une des protagonistes du roman dans une très fâcheuse situation à moins qu’elle-même ne le découvre à son tour. Oui, mais voilà, en principe, tout était prévu pour que cela ne se produise jamais…