Valérie Pointet

Les jeunes années

D’origine Lyonnaise où elle naît au début des années 60, Valérie Pointet grandit dans le Haut-Bugey, dans la ville d’Oyonnax dans l’Ain, autrefois haut lieu de l’industrie plastique. Seule fille au milieu de trois frères, elle devient, au moment de l’adolescence, le 4ème garçon de la famille, suivant ses aînés dans pas mal de leurs « expériences » : mobylette à 14 ans, permis moto 125cm3 à 16, puis pilote dans une petite course locale à 24 ans, au volant de sa 104 Peugeot Sport.

Peu intéressée par les mathématiques, Valérie se tourne vers un bac littéraire, notamment pour l’attrait des langues étrangères. Après l’anglais et l’espagnol, c’est le russe qu’elle part étudier à Lyon à 15 ans. Des années plus tard, déjà dans la vie active, elle étudie encore l’italien et un peu d’allemand, à l’aide de cassettes et de bouquins, pour le plaisir des langues, tout simplement !  

 

 

Entrée dans le monde du travail

Bac en poche, et déjà attirée par le goût du voyage et la découverte d’horizons nouveaux, Valérie se lance dans des études de tourisme, bien décidée à parcourir le monde ; quelle n’est pas sa déception de découvrir, diplôme en main, la dure réalité du monde du travail, qui n’a que faire d’une « guide – accompagnatrice – interprète – trilingue » sans expérience. En fin de compte, de retour de six mois passés en Angleterre dans la région de Londres, elle parvient à décrocher son premier emploi, à l’aéroport de Genève, où se sont les autres qui voyagent, pas elle ! Elle reste là six ans, à louer des voitures à des touristes, des hommes d’affaires, des ministres, des stars du show biz, des champions sportifs et même à un futur prix Nobel de physique, qui habite dans le coin. C’est aussi à cette époque que Valérie rencontre celui qui va devenir quelques années plus tard son « futur – ex – mari » et le père de son fils, né en 1990. Un beau jour donc, son bébé sous un bras, son chat sous l’autre, elle regagne le berceau familial, laissant Genève, son aéroport et ses people, derrière elle. Elle retrouve un travail dans l’industrie, chez un équipementier automobile.

Sa formation scolaire et sa première expérience professionnelle lui permettent de trouver un poste de standardiste – réceptionniste à mi-temps. Ce temps partiel se révèle être une aubaine puisque Valérie peut ainsi reprendre, à 30 ans passés, des études par correspondance. Elle choisit dans la filière administrative le haut du programme, le cursus d’assistante de direction, s’assurant ainsi de cadrer dans des profils moins « exigeants ». Au bout des dix-huit mois qu’ont duré ces études, elle se voit proposer par son employeur un poste d’assistante au sein d’une équipe de projet. Est venu le moment de mettre en pratique ce qu’elle vient d’étudier et d’aborder un nouveau tournant.

D’autres tournants professionnels, Valérie en connait au cours des 12 années au sein de cette entreprise en travaillant au fil des années, à cinq postes différents, à chaque fois plus intéressants et valorisants. Elle a également la grande chance de partir trois années comme « expat » en Angleterre. Et comme si cela ne suffisait pas, entre 1996 et 1998 Valérie a même une double activité ! Elle crée sa propre « micro entreprise » dans le domaine de l’organisation événementielle. Cela lui prend tout son temps libre, ses soirées, ses weekends, ses vacances…. Et ses pauses déjeuner au bureau ! Elle se souvient de cette période comme d’une expérience très enrichissante sur le plan personnel ; de nature plutôt timide, elle se surprend à solliciter des partenaires dont elle obtient spontanément le soutien. Pour la mise en œuvre de certains projets, elle doit rencontrer des chefs d’entreprise, des élus locaux et même être interviewée en direct sur une radio locale. Elle ne compte plus les articles de journaux qui parlent d’elle à cette époque et de sa « boîte » Touchatou Organisations. Mais le succès n’est pas au rendez-vous et Valérie est contrainte de fermer boutique. Heureusement qu’elle a conservé son job principal chez cet équipementier.

En 2005, Valérie décide de quitter son confort dans cette entreprise pour un autre changement et décroche un poste à Genève.

De l’industrie automobile… à l’écriture de livres…

Et l’écriture dans tout ça ? Eh bien, depuis sa jeunesse Valérie adore lire, la bibliothèque rose au début, plus tard les sélections du Reader’s Digest que reçoit sa mère, en fait toute sorte de livres par la suite, des classiques tels que le « Comte de Monte Cristo », des sagas comme « Noëlle aux quatre vents » en passant par des « San Antonio » ! Toutes ces lectures lui donnent vers l’adolescence l’envie d’écrire mais sans jamais se lancer ni savoir quoi écrire.

Et un jour, un livre change tout !

L’année qui suit la disparition de son nouveau compagnon des suites d’un cancer, Valérie part en Angleterre avec son fils. Quelques mois plus tard, elle découvre Anthony Robbins et ses best sellers, vendus à des millions d’exemplaires dans le monde : « Le Pouvoir Illimité » et « l’Eveil de votre Puissance Intérieure ». Elle les lit en anglais et ensuite, soucieuse de ne pas vouloir en perdre une miette, les relit en français ; quelques 500 pages à chaque fois, mais qu’importe, ça en vaut la peine. Le slogan de Tony Robbins : « life will never be the same again », la vie ne sera plus jamais la même ! Et c’est bien ce qui se produit chez elle ! Oh, pas de changement radical, ni de bouleversement stupéfiant, mais seulement une autre façon de voir la vie et de faire l’action, le pas, le geste, de prendre la décision, qui changera le cours de son destin. Ces lectures ne lui apprennent rien qui soit absolument extraordinaire, mais font ressortir des vérités, des concepts, des principes qu‘elle connaît mais qu’elle ne met bien souvent pas en pratique, par peur de l’échec, par timidité, par crainte de l’inconnu, par manque de volonté, … et la liste est longue. Ces livres lui apprennent les façons d’utiliser toutes ses ressources intérieures pour mener à bien ses projets et ainsi transformer sa vie. Ce peut être un petit geste qui la rendra plus heureuse le soir en se couchant, ou alors une décision qui bouleversera son quotidien.

Ces deux livres sont le début d’une période où les journées ne sont plus assez longues pour lire, apprendre, découvrir, à l’aide d’un tas d’autres bouquins, (elle les achète quatre par quatre !), de programmes audio ou vidéo, d’exercices, d’échanges sur le forum du site de Tony Robbins avec des gens motivés comme elle l’est ou en recherche de conseils, venus des quatre coins du monde. Elle acquiert, au bout de quelques temps, le statut de « coach » et se connecte tous les soirs, pendant un mois que dure le programme, pour conseiller en ligne des « élèves » en quête de techniques pour retrouver confiance en eux, venir à bout d’une réalisation, ou surmonter une épreuve.

Valérie est alors débordante d’énergie, au bureau, comme à la maison, pleine de projets, shootée à l’optimisme à haute dose, heureuse de vivre, blindée pour affronter les obstacles (car ceux-ci arrivent toujours, bien évidemment, mais elle les aborde bien plus sereinement). Elle a le sentiment de détenir un secret, LE secret pour avoir une vie réussie et elle a envie de le partager autour d’elle pour que les autres aient aussi une vie heureuse. Et c’est à ce moment que surgit l’idée d’écrire un livre, ce livre tant attendu, SON livre ! Mais pas un livre pour expliquer aux adultes comment « se programmer » pour une vie meilleure, il y en a déjà tellement de toutes sortes dans ce domaine. C’est en passant son temps à tenter d’expliquer à son fils alors âgé de dix ans toutes les découvertes qu’elle fait au fil de ses lectures pour que lui-même les mette en application pour lui, pour lui donner confiance en lui, l’aider à affronter un contrôle à l’école par exemple, qu’elle décide d’écrire ce livre destiné aux enfants, pour les aider à construire leur destin.

Pour maintenant découvrir le fruit de ce premier projet, il suffit d’aller surfer sur la page dédiée aux « Aventures de Kity ».

Voilà, la machine est lancée.

Suivent les romans que Valérie publie en auto-édition, après les avoir « testés » sur un panel de lecteurs. Et arrive, fin 2012, le grand projet qui va l’occuper de longues années, l’écriture du la bio du sportif de l’extrême Eric Barone, sous la forme d’un roman, dont le manuscrit est retenu par un éditeur au bout de cinq jours seulement !