Sur les chemins de sa vie

Le prochain texte est très « personnel » ; certains comprendront de quoi il traite quand on sait qu’il a été écrit un mois d’octobre…

Sur les chemins de sa vie
Elle a souvent croisé son visage
Qui jamais n’a sombré dans l’oubli,
Toujours resté si près du rivage
Alors qu’au loin dans l’infini
L’écume emportait son image.
Une fois encore il disparaît
Dans un halo de lumière.
Ses rêves la rapprochent de lui.
Une fois encore il apparaît
Le long de cette rivière.
Elle ne saurait dire pourquoi ici
Elle retrouve cette plénitude
Noyée de certitude
Tout comme au premier jour
Qu’il s’en ira l’amour.

Leurs destins se sont croisés,
Trop souvent déchirés.
L’amour s’est envolé,
Le manque s’est installé.
La mort s’est emparé
De ce que la vie leur a volé.

Là-haut dans les étoiles
Elle distingue une lueur
Sur le noir fond de la toile
Elle ressent que c’est son heure.
L’une d ‘elles sera moins pâle
Frêle évocation du bonheur.
Parfois elle se demande
Si l’avenir aurait permis
D’encore écrire quelques chapitres.
Rêveuse de long de cette lande,
Laissant derrière elle des semis
De ce qu’ils auraient pu vivre.
Baignée d’une douce mélancolie,
Le soleil lui montre la voie,
Et pour tout ce que redonne la vie,
Elle sait qu’elle doit garder la foi.

Leurs destins se sont croisés,
Trop souvent déchirés.
L’amour s’est envolé,
Le manque s’est installé.
La mort s’est emparé
De ce que la vie leur a volé.

Sur les chemins de sa vie
Elle a souvent croisé son visage
Qui jamais n’a sombré dans l’oubli,
Toujours resté si près du rivage
Alors qu’au loin dans l’infini
L’écume emportait son image.

Alors qu’au loin dans l’infini
L’écume emportait son image.

Ambérieu en Bugey
Octobre 2002